UN POINT DE VUE INTERNATIONAL sur l’OMS.

 

18 novembre 2023 – La semaine dernière, la députée Pauline Hanson a pris le parquet du Sénat australien pour dénoncer les allégations hystériques de comportement sexuel répréhensible contre Bruce Lehrmann. Mme Hanson a ridiculisé la montée de la « justice qui croit machinalement la femme » et a terminé son intervention par cette conclusion accablante : « Le lynchage public des hommes est devenu notre sport national ».

Si Mme Hanson faisait allusion à la possibilité que M. Lehrmann ait eu des rapports sexuels sans autorisation de renoncer à utiliser un préservatif, elle aurait tout aussi bien pu faire référence à la négligence dangereuse et inadmissible de l’Organisation mondiale de la santé à l’égard de la santé des hommes.

Dans tous les pays du monde, les hommes ont une espérance de vie plus courte que les femmes. En Arménie, au Belarus et en Russie, la disparité entre les sexes dépasse de manière stupéfiante les 10 ans (1). Au fil des années, l’agence des Nations unies pour la santé a publié de nombreux rapports et fiches d’information sur la santé des femmes (2). Cependant, de manière inexplicable, l’OMS n’a publié aucun rapport ou fiche d’information sur la santé des hommes.

Le suicide des hommes est l’une des principales causes de la disparité entre les sexes en termes de durée de vie. Le taux mondial de suicide chez les hommes – 12,6 pour 100 000 personnes – est deux fois plus élevé que chez les femmes – 5,4 pour 100 000 (3). Mais le rapport de l’OMS intitulé « Suicide : Faits et chiffres au niveau mondial » de l’OMS omet ce fait important (4).

Depuis des décennies, les chercheurs ont documenté le fait que la violence domestique touche un nombre presque égal d’hommes et de femmes (5). En Europe, une étude récente menée dans 15 pays a démontré que 7,2 % des hommes, contre 5,4 % des femmes, avaient été victimes de violences physiques depuis qu’ils avaient commencé à travailler ou à étudier au sein de leur organisation (6).

Sans tenir compte de ces faits, l’OMS a publié en 2001 un rapport intitulé « Mettons les femmes à l’avant : recommandations en matière d’éthique et de sécurité pour la recherche sur la violence domestique à l’égard des femmes » (7). Les six premiers mots du titre du document éliminent rapidement toute notion d’égalité des sexes ou d’équité pour les hommes.

Quatre ans plus tard, l’OMS a publié son « Étude multi-pays de l’OMS sur la santé des femmes et la violence domestique à l’égard des femmes » (8). Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé n’a jamais réalisé d’étude multi-pays sur la violence domestique à l’encontre des hommes. En effet, l’OMS nie catégoriquement l’existence de la violence perpétrée par les femmes (9).

La devise de l’Organisation mondiale de la santé est « la santé pour tous » (10). Mais le fait que l’OMS efface complètement la santé des hommes révèle que « la santé pour tous » n’est rien d’autre qu’un cliché orwellien.

Le commentaire de Pauline Hanson sur le « lynchage public des hommes » a commencé à résonner à travers le monde (11). Pour sauver sa réputation ternie, l’Organisation mondiale de la santé doit commencer à souligner l’importance de la santé des hommes, y compris en soutenant la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des hommes, qui aura lieu le 17 novembre (12).

DAVIA (Domestic Abuse and Violence International Alliance, Alliance internationale contre les maltraitances et la violence domestique) compte 110 organisations membres de 33 pays d’Afrique, d’Asie, d’Australie, d’Europe, d’Amérique latine et d’Amérique du Nord. DAVIA a pour mission de veiller à ce que les réglementations sur les abus et violences domestiques s’appuient sur la science et promeuvent la famille et l’inclusion des sexes.   http://endtodv.org/coalitions/davia/

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Citations :

 

1. https://www.worlddata.info/life-expectancy.php#:~:text=The%20world%20average%20age%20of,data%20from%20the%20year%202021.
2. https://www.who.int/health-topics/women-s-health
3. https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/341728/9789240026643-eng.pdf?sequence=1
4. https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/360460/WHO-MSD-UCN-MHE-22.03-eng.pdf?sequence=1
5. https://www.researchgate.net/publication/261543769_References_Examining_Assaults_by_Women_on_Their_Spouses_or_Male_Partners_An_Updated_Annotated_Bibliography
6. https://zenodo.org/records/7540229#.Y8493nbMJPb  Table 15.
7. https://www.who.int/publications/i/item/WHO-FCH-GWH-01.1
8. https://onvg.fcsh.unl.pt/wp-content/uploads/sites/31/2019/11/924159358X_eng.pdf
9. https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/violence-against-women
10. https://www.who.int/news-room/events/detail/2023/04/07/default-calendar/world-health-day-2023-health-for-all
11. https://bettinaarndt.substack.com/p/lynching-of-men-is-our-national-sport
12. https://endtodv.org/coalitions/davia/campaigns/idevam/

Publié : https://endtodv.org/pr/world-health-organization-stop-treating-men-like-second-class-citizens/