Communiqués

28 juin 2012   //

 

Les communiqués sont classés en fonction de leur date de publication. Le(s) plus récent(s) figure(nt) ci-après :

 

le 9 octobre 2024

HOMMAGE A JOHN GOETELEN, COMBATTANT ANTISEXISTE

John nous a quittés le 22 septembre 2024.

John exerçait le métier de naturopathe à Genève. En 2001, il avait été faussement accusé de viol par une ancienne compagne. La Justice locale avait pris parti unilatéralement contre lui, et son existence en avait été violemment bouleversée pendant sept ans. Il avait réagi sans se laisser abattre, faisant front avec un courage admirable. En 2006 il avait pris le risque de publier un livre où il clamait son innocence, et dénonçait le phénomène déjà répandu des fausses accusations contre des hommes. Ce livre, « La femme est-elle vraiment l’avenir de l’homme ? », n’est pas réédité et c’est dommage car il traite le problème du point de vue du vécu, de manière magistrale.

Son procès avait eu lieu en février 2008, et fort heureusement, devant les contradictions de la plaignante, la Cour d’Assises de Genève l’avait acquitté.

Dans la foulée de cette affaire, John avait décidé de se consacrer à la lutte contre la misandrie et les injustices faites aux hommes. En 2003, il organisait avec Yvon Dallaire à Genève le premier Congrès international de la Condition masculine, où diverses causes avaient été abordées pour la première fois, dont celle des « hommes battus ». En 2006, il corédigeait le « Manifeste hoministe ».

Depuis, il n’avait cessé de défendre la cause antisexiste, à travers ses conférences, ses sites et ses blogs, dont le plus récent s’intitulait « Les hommes libres ».

Pour plusieurs membres du GES, il aura été et restera un exemple, une source d’inspiration : celle d’un homme debout et droit, conforme aux valeurs de la masculinité.

Les obsèques auront lieu le lundi 14 octobre à 14h en la Chapelle de la Cluse (Murith, Suisse). Les membres du GES expriment à ses proches leurs plus profonds sentiments d’amitié.

Voir le Manifeste hoministe : https://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article5

 

Communiqué, le 28 août 2024

Festival de Deauville : les décisions de justice doivent être respectées, soutien à Ibrahim Maalouf

Le Groupe d’études sur les sexismes (GES ) s’élève contre la mesure qui frappe le musicien Ibrahim Maalouf : celui-ci, alors qu’il faisait partie du jury du Festival du cinéma américain de Deauville 2024, en a été évincé par la présidence du jury.

Le motif invoqué est qu’il a été accusé d’agression sexuelle sur mineure en 2017 et condamné en première instance. Cependant, il a été relaxé en appel en 2020. Au plan judiciaire, il a été victime d’une fausse accusation.

La décision d’éviction est donc inique : la Justice ayant décidé de son innocence, aucun comportement délictueux ne peut lui être reproché, et aucune sanction, même extra-judiciaire, ne peut lui être appliquée.

Surtout, cette décision est idéologique : elle sous-entend qu’une accusation de violence sexuelle portée par une femme contre un homme est forcément fondée, et que la protestation d’innocence de cet homme est forcément mensongère. Ceci étant valable même si une décision de Justice confirme cette innocence.

Dans ce processus, on décèle l’influence de l’idéologie sexiste misandre, de plus en plus prégnante dans notre société, qui énonce entre autres les principes suivants : toute femme est une victime, tout homme est un bourreau ; toute femme dit la vérité, tout homme ment.

En matière d’accusations de violence sexuelle, le GES appelle, une fois de plus, au strict respect de la présomption d’innocence, et au respect des décisions prises par les instances judiciaires, indépendamment de l’influence des groupes de pression idéologique