SOUTIEN A ARY ABITTAN

Le Groupe d’études sur les sexismes (GES) exprime son soutien à Ary Abittan, artiste de scène, qui, lors de son spectacle parisien du 6 décembre dernier, comme lors d’autres spectacles précédemment, a été agressé par des militantes sexistes/misandres, membres du groupe « Nous toutes ».

Cette agression était totalement injustifiée, puisqu’Ary Abittan a été par deux fois blanchi par la Justice des fausses accusations de viol dont il était victime. En reprenant ses spectacles, il ne fait qu’exercer son droit à se reconstruire professionnellement et moralement.

Corrélativement, nous nous réjouissons de la réaction de son public, qui a manifesté son refus de cette action obscurantiste.

Pour autant, cet épisode ponctuel ne doit pas détourner l’attention de phénomènes globaux, qui apparaissent insuffisamment dans le débat public, à savoir que:

– les fausses accusations de violences sexuelles, proférées contre des hommes (et plus rarement contre des femmes), ne sont plus des événements exceptionnels : elles sont devenues une pratique courante et un phénomène de société;

– elles ne touchent pas seulement des personnalités du monde de l’art, de la politique ou des médias; elles touchent tous les secteurs professionnels (Education nationale, médecine, entreprises, etc) et la sphère familiale (en particulier dans le cadre du divorce);

– les associations sexistes/misandres, comme « Nous toutes » sont dangereuses. Avant ou pendant les procédures, elles désignent les mis en cause comme coupables a priori et ruinent leur réputation. Si les décisions de Justice concluent à l’innocence, elles en nient la validité et continuent de diffamer les mis en cause.

Le GES réitère sa revendication de simplification des procédures en dénonciation calomnieuse, qui seule peut freiner le développement des fausses accusations. De même, il appelle le ministère concerné à réexaminer le subventionnement à « Nous toutes » et aux associations d’idéologie misandre.